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Interview

Interview Didier Bertrand

Didier a accepté de répondre à nos questions. Merci à lui !

Tu as été sélectionné pour ce douzième numéro avec ta nouvelle La fuite, peux-tu expliquer sa genèse ?

J’ai écrit La Fuite en 2019. Cette nouvelle est née d’un exercice que j’avais imaginé pour un groupe Facebook lié au développement personnel par l’écriture et qui avait pour thème les émotions. Il fallait les citer et les faire ressentir. Je ne me souviens plus de l’idée de départ mais La Fuite date d’une période de grande créativité où je m’étais lancé le défi d’écrire un article de mille mots chaque jour pendant trente jours.

Plus à l’aise dans un registre particulier ? De quoi aimes-tu parler dans tes histoires ?

Mon cerveau aime connecter entre eux des domaines a priori décorrélés, ce qui donne à mes textes un côté décalé et les rend difficiles à catégoriser. J’aime mettre dans mes romans un peu de savoir, de la culture, pour densifier l’histoire. Mes romans ont aussi pour point commun l’humour, les voyages, des personnages féminins forts et du suspense, toujours du suspense. Je me définis comme l’auteur de romans à suspense qui font du bien, ou de thrillers soft pour se détendre. Ma nouvelle dans ce magazine est finalement assez peu représentative de ce que j’écris en ce moment.  

Quand et comment as-tu commencé à écrire ? Te rappelles-tu ta première histoire ?

 À 13 ans, inspiré par les films de Sergio Leone, j’ai commencé à rédiger l’histoire d’un pistoléro dans le désert. J’avais une trentaine de pages manuscrites quand j’ai découvert le Pistoléro de Stephen King (The Gunslinger) et j’ai compris que King m’avait volé mon histoire ! J’ai tout déchiré. Un coup d’arrêt créatif. Mes textes suivants ont été des articles de voyage jusqu’à ce que j’écrive mon premier roman un peu par hasard (et 30 ans plus tard).

Quel est ton rythme d’écriture ?

Toutes mes matinées sont consacrées à l’écriture : construction de l’intrigue, écriture créative ou correction.

Comment construis-tu ton travail ?

Je suis plutôt enclin à écrire au fil de l’eau et à découvrir le destin de mes personnages au fur et à mesure qu’il s’inscrit sur la page. Mais construire des romans à suspense et entrecroiser plusieurs lignes d’intrigues impose un plan. J’en fais donc un qui ne va qu’à l’essentiel. Je laisse de l’espace à la créativité.

Plutôt nouvelle ou roman ?

Plutôt roman. Avec une exception pour la SF où je trouve que les nouvelles sont particulièrement percutantes. Et L’Indé Panda bien sûr.

Pourquoi être indépendant ?

Au départ, ce n’est pas mon choix. Je souhaitais être édité, sans succès. Je me suis donc autoédité. Ce qui au final n’est pas un mal. Ayant démissionné pour devenir écrivain à temps plein, je vois maintenant l’indépendance comme la seule petite chance de générer assez de revenus pour vivre de mes romans.   

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce statut ?

La possibilité d’intervenir sur toute la chaîne de production : imaginer, écrire, corriger, illustrer, mettre en page, publier, promouvoir et de faire les choses à ma façon en maîtrisant la qualité. En m’entourant de professionnels dans leur domaine, bien sûr.

À l’inverse, qu’est-ce qui est le plus dur pour toi ?

La promotion et savoir correctement communiquer sur les réseaux sociaux.

Quel type de lecteur es-tu ? 

Je lis 15 à 20 romans par an, paradoxalement beaucoup moins depuis que j’écris, faute de temps. Je ne m’obstine plus à terminer un livre. Un mauvais roman me vole du temps de vie ! Et j’essaye de développer un regard critique en temps réel quand je lis, un regard d’auteur.

Dans ce numéro 12 de L’Indé Panda, tu nous présentes ton roman La Folle Erreur de Don Cortisone, peux-tu me raconter ce qui t’a inspiré ?

Un défi que l’on m’a lancé en commentaire d’une photo représentant des fillettes en bottines et un panier de framboise. C’est ainsi qu’est née mon héroïne Framboise et son don pour créer une nouvelle gamme de bottines à franges ! Le défi a mué de l’article parodique vers le feuilleton hebdomadaire puis s’est transformé en roman.

Dis-moi, L’Indé Panda, c’est quoi pour toi ?

Une vraie chance ! Une belle opportunité de faire connaître mes romans, de découvrir des auteurs talentueux et d’entrer dans un réseau.

Pour finir, peux-tu me parler de ton actualité ? Une sortie récente, un projet sur lequel tu travailles ?

J’ai sorti Jeux de dames, la version érotique de La Folle Erreur de Don Cortisone début juillet, puis, fin juillet, un suspense/romance à fort contexte écologique intitulé Hit the road, Jack ! Je travaille en ce moment à la correction de la suite de La Folle Erreur de Don Cortisone qui devrait sortir au printemps 2023.

Découvrez La fuite dans L’Indé Panda 12

Lisez La Folle Erreur de Don Cortisone sur Amazon

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